Barrage Paugan (Rivière Gatineau)

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Le barrage Paugan est situé au nord-Ouest du Québec dans la région du Nord-Ouest de l'Outaouais. Ce barrage hydroélectrique situé dans la MRC (Municipalité Régionale de Comté) de La-Vallée-de-Gatineau est Installé sur la rivière Gatineau, une construction de barrage de type béton-gravité qui a une hauteur de 46 mètres et une longueur de 267 métres. D'une capacité de 94 millions de mètres cubes d'eau, les travaux de construction de l'ouvrage de retenue furent terminés en 1928. Il appartient à Hydro-Québec. À environ 50 km au Nord de la ville de Gatineau, près de la municipalité du canton de Low. Il a été érigé à l'emplacement de la chute Paugan sur le cours de la rivière Gatineau. Le barrage, la centrale et le poste hydroélectrique de Paugan y ont été aménagés en 1927-28, à proximité de cette chute de 40 mètres de hauteur. Aux abords immédiats de cette dernière, on peut voir la baie Paugan et la baie de Paugan-Falls. Jadis une région dont les rives était recouverte de pins géants. La vallée de la Gatineau a connu une exploitation forestière intensive. Dès 1836, les bûcherons des scieries d'Hawkesbury, en Ontario, défrichaient ce secteur pour ensuite céder la place aux premiers colons. Le mot « Paugan », de l'algonquin « Opwagan », signifie « Pipe » et plus précisément « Calumet », comme le publie le père Guinard en 1950. L'emploi répété de la nomination « Calumet » – La déformation du mot « Chalumeau » de la langue normande. Ce mot « Calumet » a été pour désigner des entités géographiques situées dans les environs, le long de la rivière Des-Outaouais, témoigne de l'importance symbolique de cet objet chez les Amérindiens . « Il se trouvait partout : dans les festins, les noces, les obsèques, les jeux, les conseils et les traités d'alliance. Rempli de « Pétun » « Tabac » et allumé par le même tison, il circulait de bouche en bouche, en signe de paix, d'amitié et de fraternité ». Ce qui constitue en fait la tabagie de la langue algonquine « Tabaguia » pour « Festin », le sens ayant évolué sous l’influence de tabac avec le sens de festin, banquet chez les Algonquins » Samuel De Champlain, Des-Sauvages(1603). Dans des rapports d'arpentage ont été consignés les noms « Rds-Poigan » (Jonh Holmes, 1860) et « Pagan-Chute » (James McArthur, 1884) pour identifier la rupture de pente. Quant à Henry O'Sullivan, il indiquait « Pogan » en 1885 afin de désigner un chemin et une ligne d'arpentage. Celui-ci a complété en 1886 la compilation de la carte du canton de Denholm sur laquelle apparaît la dénomination « Rapide-Pogan ». La carte du comté de Hull et Gatineau (1928) indique la graphie « Paugan » pour identifier la chute.

Puissance de 202MW
Hauteur du barrage : 51,6 m.
Capacité de retenue : 91 800 000 m³
Type de barrage : Béton-gravité.
Type de terrain de fondation : Roc traité
Classe : A
Niveau des conséquences : Considérable
Superficie du bassin versant :22611 km²
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