station de recherches présahariennes Aouinet-Torkoz

Morocco / Guelmim /

Aouinet-Torkoz a accueillie la première station de recherches présahariennes à l’époque du protectorat français au Maroc fondée par Jean Bertrand Panouse (ex directeur de l’Institut Scientifique Chérifien) Les spécificités climatiques de la région, la faune et la flore riche et exotique, une géologie propice aux études sismiques ont en fait une base de recherche estimée par beaucoup de scientifiques.

La station de recherche, son domaine de compétences s’étendra aux études liées à l’observation de la désertification, à la sismologie, la géologie, la botanique, la zoologie, dont l’entomologie, l’arachnologie (ndlr : l’étude des scorpions notamment), l’ornithologie, l’herpétologie (étude des amphibiens et reptiles), la mammalogie…

La faune de la région recèle en effet les derniers représentants d’espèces animales d’origine sahélienne :

- Gazelles de Cuvier
- Gazelles Dorcas
- Mouflons à manchettes
- Lynx Caracal
- Hyènes rayées …

Une espèce de vipère très rare au Maroc existe aussi dans la région sous forme d’une petite population, il s’agit de l’Echide à ventre blanc (Echis leucogaster) appelée parfois « vipère des pyramides ». Ce serpent est une véritable relique tropicale. En général les différentes espèces de serpents quant à elles ont subit une importante éradication ces dernières années occasionnant des déséquilibres visibles dans l’ordre naturel, tels que la pullulation spectaculaire des Psammomys obèses ou « rats des sables » de Guelmin à Tantan.

La phobie répandue envers ces reptiles et les mythes colportés autour de cet animal menacent aujourd’hui la survie d’espèces totalement inoffensives comme le serpent mangeur d’œuf (Dasypeltis scabra), une autre relique tropicale rarissime au Maroc.

En cause est également l’habitude des Aïssaoua qui forts de leur don dans le pistage et la capture des serpents viennent capturer des espèces aujourd’hui en voie d’extinction pour les revendre à Marrakech par exemple. Ils mettent ainsi la main sur les derniers spécimens de vipères heurtantes (Bitis arietans) et de cobras (Naja haje legionis) du Maroc…


Voir le Site de l'association GERES, association partenaire du GEOS.
Le GERES (Groupe d’Etude et de Recherches des Ecologistes Sahariens)
se spécialise dans la diffusion de connaissances
à un niveau scientifique dans le but de rendre celles-ci accessibles tant aux universitaires qu’au naturaliste et au citoyen désireux de s’informer.
Le Site du GERES (www.geres-asso.org)
est voué à l’information, à la mise à disposition de tous (de l’université aux particuliers) de données sur la Faune et la Flore du Maroc, de l’Afrique du Nord, et tout particulièrement de celles des régions présahariennes et sahariennes. Il s’agit de construire une banque de données (constituée de photographies, de fiches d’identification, de textes de référence, etc.) la plus complète possible accessible à partir d’Internet.
Le GEOS - Groupe d’Etude et d’Observations pour la Sauvegarde des animaux sauvages et des écosystèmes et pour une nouvelle relation aux autres espèces -
s’efforce quant à lui de présenter à travers son Site Internet (www.geos-nature.org) parallèlement les faunes de France et du Maroc (sans se limiter aux régions sahariennes de ce pays)
Signé :LB

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Cet article a été modifié il y a 12 ans