Osthofen (camp de concentration)

Germany / Rheinland-Pfalz / Osthofen /
 musée, Holocaust (en), internment (en)

Le camp de concentration d' Osthofen a fonctionné de 1933 à 1934.

Le 28 février 1933, un jour après l' Incendie du Reichstag, le Reichpräsident von Hindenburg a publié une "Ordonnance pour la protection du peuple et de l'État" en défense contre les "actes de violences communistes mettant en danger la sécurité de l'État". Cette ordonnance créait de fait un état d'urgence qui permettait aux Nazis d'emprisonner les opposants politiques sans inculpation ni preuves. Les premières victimes ont été les membres du Parti communiste d'Allemagne et en premier lieu les membres permanents de ce parti. Des sociaux-démocrates, des syndicalistes et des membres d'associations dissoutes, comme la "Reichsbanner Schwarz-Rot-Gold" et le "Eiserne Front", y ont été également détenus.

Des juifs ont aussi été poursuivis surtout s'ils appartenaient à un groupement politique de gauche. À partir du milieu de l'année 1933, des membres du Parti centriste, des catholiques, des Adventistes du septième jour, des Témoins de Jéhovah et d'autres adversaires du Troisième Reich y ont été également enfermés.

Beaucoup d'anciens détenus conservaient l'espoir que la dictature nazie ne durerait que peu de temps et qu'ils pourraient reprendre une activité politique. D'autres ont fui en exil ou sont partis combattre en Espagne contre la dictature franquiste Pour la plupart cependant, la terreur n'était pas finie. Ils furent surveillés par la Gestapo, de nouveau arrêtés et interrogés. Quelques-uns se retouveront plus tard à Dachau, Buchenwald, à Emsland, à Mauthausen ou dans la compagnie pénitentiaire 999.
Villes proches:
Coordonnées :   49°42'28"N   8°19'33"E

Commentaires

  • The concentration camp d' Osthofen functioned of 1933 to 1934. On February 28, 1933, one day after l' Set fire to Reichstag, Reichpräsident von Hindenburg published a " Schedule for the protection of the people and l' État" in defense against the " communist acts of violence endangering the safety of l' État". This ordinance created in fact a state d' urgency which allowed the Nazis d' to imprison the political opponents without inculpation nor evidence. The first victims were the members of the Communist party d' Germany and initially permanent members of this party. Social democrats, trade unionists and members d' dissolved associations, like the " Reichsbanner Schwarz-Belch-Gold" and the " Eiserne Front" , were also held there. Jews were also continued especially s' they belonged to a left-wing policy grouping. Starting from the medium of l' year 1933, of the members of the Centrist party, the catholics, the Adventists of the seventh day, the Witnesses of Jéhovah and d' other adversaries of Third Reich were also locked up there. Much d' former prisoners preserved l' hope which the dictatorship Nazi would last only little of time and qu' they could take again a political activity. D' others fled in exile or left to fight in Spain against the pro-Franco dictatorship For the majority however, terror n' was not finished. They were supervised by Gestapo, again stopped and questioned. Some will be retouveront later in Dachau, Buchenwald, in Emsland, Mauthausen or in the penitentiary company 999.
Cet article a été modifié il y a 9 ans