Le monastère de Kusanats (Choucha/Chouchi) | église, Chrétienté, lieu avec une importance historique, Détruit, église apostolique arménienne

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Le monastère de Kusanats (en arménien Կուսանաց վանք - Kusanats-vank, qui signifie « Monastère de la jeune fille ») est également appelé Anapat (en arménien - « désert ») - un ancien monastère de l'Église apostolique arménienne dans la ville de Shusha.
Kusanats Vank est le plus ancien temple chrétien de la ville et était l'un des 12 monastères arméniens de la ville de Shushi. Le temple a été fondé en 1816 avec l'aide de la pieuse jeune fille Hripsime. Elle a collecté suffisamment d'argent grâce à l'artisanat pour financer la construction du temple. Les frères Israel, Astvatsatur et Petros Baaduryan l'ont également aidée. Le temple était une salle rectangulaire. Le monastère a été construit à partir de blocs taillés de calcaire blanc. Les murs intérieurs étaient couverts de fresques représentant des motifs bibliques. Un clocher à trois étages jouxtait la façade sud du temple. Grâce à ce clocher, Kusanats vank a laissé une impression indélébile, dominant toute la ville.

Le monastère possédait plusieurs dépendances, dont le vernatun (salon). Un canon était conservé dans la cour du monastère, qui fut coulé à Turin en 1813. Cette arme a sa propre histoire. C'est auprès d'elle que les volontaires arméniens, dirigés par l'archevêque Khoren, défendirent les gorges de Khonut. La dernière fois que les Arméniens se sont défendus avec cette arme lors du massacre de 1905. Le complexe s'est terminé par une maison d'habitation à deux étages pour les filles. Il y avait des chambres confortables avec de petits balcons, des caves, une cuisine et un réfectoire. Le monastère était célèbre pour ses trois jardins, où poussaient des fleurs magnifiques, des melons et des courges, des arbres fruitiers. Les plus belles ruelles ont été tracées sur son territoire. Puis, dans ces ruelles, des pierres tombales richement ornées des vierges du monastère avec des épitaphes laconiques touchantes ont été érigées.

Détruit en 1920 par les Turcs du Caucase (Azerbaïdjanais) lors du massacre des Arméniens à Chouchi. Jusqu'en 1967, les ruines sont restées intactes, puis, par décision du Soviet suprême de la RSS d'Azerbaïdjan, elles ont été rasées.