Lac Du-Camp

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le lac Du-Camp est situé au Nord-ouest du Québec dans la région du Nord-Ouest des Hautes-Laurentides. Les eaux de ce lac de la MRC (Municipalité Régionale de Comté) d'Antoine-Labelle proviennent des lacs De-la-Dame et du lac Des-Ours ainsi que des ruisseaux Aux-Chênes et Ladouceur. Ils rejoignent au Sud, la rivière Du-Lièvre en aval de la municipalité de Notre-Dame-de-Pontmain. Le mot « camp » désigne au Québec, entre autres, une habitation plus ou moins rudimentaire, bâtie à l'origine en bois rond, située en pleine nature - souvent près d'un lac, d'une rivière - et destinée à héberger les ouvriers de l'industrie forestière ou les amateurs de chasse et de pêche. Au XIXe siècle, l'accroissement de la demande en bois, celui-ci devint alors le produit principal d'exportation du pays, conduisit bien des agriculteurs québécois à laisser leurs fermes - après la période des récoltes - pour travailler dans les chantiers. Ils se retrouvaient ainsi, devenus bûcherons, à couper les arbres et à assumer différentes tâches puis, une fois leur dure journée de labeur terminée, prenaient la route vers leur camp (on prononce ici le « p »; certains écrivent « campe ») pour se reposer et manger un copieux repas. En 1863, un journal indique que leur logement se compose d'une seule pièce, autour de laquelle « règne » des lits. Un poêle - la plupart du temps au centre, une table, des chaises et quelques autres objets et ustensiles complètent l'ameublement. Aujourd'hui, le camp ne paraît guère aussi « rustique », bien qu'il ne soit généralement meublé que de l'essentiel. Il en existe toutefois un certain nombre ressemblant à de véritables chalets, munis de presque tout le comfort. Ces camps servent aux pêcheurs, aux chasseurs et aux amants de la nature. Les premiers de ce type furent vraisemblablement construits au XIXe siècle. Présent sous la forme can vers 1450, camp apparaît à la fin du XVe siècle, venant de l'italien campo ou, plus probablement, d'un terme d'origine normanno-picard au sens militaire et signifiant « champ ». Les formes graphiques camp(s) et campe servirent aux Québécois pour identifier plusieurs entités naturelles (majoritairement des lacs) ou des voies de communication. Les appellations choisies rappellent ainsi la présence - historique ou contemporaine - d'habitations, de chalets destinés notamment aux activités sportives (chasse et pêche) ou professionnelles (exploitation des forêts, des mines et autres). Ce toponyme serait connu depuis au moins 1957. D'ailleurs il paraît sur une carte datant de 1958.

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Coordonnées :   46°18'22"N   75°37'6"W
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