La-Corne

 zone de pêche, forêt / bois, village, mine, agriculture

La-Corne est une municipalité du Nord-Ouest du Québec située dans la MRC d'Abitibi. La Corne, c’est un petit village rural, niché au creux d’une colline, surplombé par sa majestueuse église en pierre des champs. La Corne, c’est une profusion de lacs et de cours d’eau, ce sont de splendides montagnes et des paysages fabuleux, ce sont des loisirs de plein air. La Corne, c’est une situation géographique des plus intéressantes, située à mi-chemin entre Amos et Val-d’Or. La Corne, c’est une multitude de comités et plus de 200 bénévoles qui, par leurs actions, améliorent la qualité de vie et le sentiment d’appartenance des citoyens. La Corne, c’est une école, un bureau de poste, un HLM, c’est un centre d’ interprétation désigné Lieu historique national du Canada, ce sont des exploitants agricoles, c’est un restaurant, un dépanneur avec un poste d’essence, quelques commerces de services bien implantés, c’est une entreprise de fabrication de maisons en bois rond reconnue mondialement, ce sont des gens sympathiques et chaleureux. La Corne, c’est une destination de choix pour les vacanciers et pour les résidents. La municipalité compte sur son territoire plusieurs plans d’eau qui font le plaisir des pêcheurs et des amateurs de sports nautiques. On y retrouve entre autre, les lacs La Motte, Malartic, Legendre, Baillargé et Roy, de même que la rivière Harricana et une multitude de ruisseaux. Le territoire est aussi truffé de camps de chasse, ce qui attire de nombreux chasseurs. 3 terrains de camping rustique se trouvent sur son territoire. Un au abord du lac Malartic, un autre près du lac La Motte et le dernier sur les rives du lac Roy. La forêt ornithologique Askikwaj offre 2 sentiers pédestres qui permettent aux familles et visiteurs d’entreprendre une belle activité à pied ou en raquettes en hiver. De plus, il est possible d’y faire l’observation d’oiseaux car plusieurs nichoirs y sont installés. Un autre sentier est construit au centre du village, menant sur une immense glissade praticable en hiver. En hiver, la nature est dominée par les ronronnements des motoneiges qui sillonnent les sentiers balisés qui s’étendent entre Amos et Val-d’Or. Le Mont-Vidéo ne se trouvant pas très loin de chez nous, les amateurs de plein air y sont choyés, et ce, autant en hiver qu’en été. La Corne, c’est une municipalité dynamique où il fait bon vivre. C’est un centre communautaire regroupant une salle communautaire au premier étage, un gymnase municipal et un local pour les jeunes au sous-sol. C’est une patinoire couverte utilisée autant en hiver qu’en été, c’est un parc municipal pour les jeunes et les moins jeunes, c’est un terrain de Baseball et un de soccer, c’est une piste cyclable. La Corne, c’est une magnifique église avec les services liturgiques s’y rapportant, qui possède un sous-sol aménagé pour les réceptions et un local pour le Club de l’âge d’Or. C’est un Cercle de fermières, c’est une troupe de théâtre amateur, c’est un comité de Sports et Loisirs qui organise différentes activités telles : fête de Noël pour les enfants, tournois de « Pitoune », fête familiale en été, rallye automobile, activités hivernales à la glissade géante, installation de nouvelles infrastructures, etc. Le village de La Corne est à mi-chemin entre les villes d'Amos et de Val-d'Or. Elle est arrosée par les rivières Harricana et Baillairgé, on retrouve la municipalité de La Corne, instaurée en 1975 sous la forme dénominative agglutinée Lacorne, modifiée en 1978 pour la rendre davantage conforme à son origine. Cette variance dénominative s'est reflétée également lors du choix du nom du bureau de poste ouvert en 1936, orthographié La Corne entre le 25 mai et le 14 novembre de cette année-là, puis Lacorne par la suite. En effet, à l'instar d'autres municipalités abitibiennes comme Cadillac, Dufresnoy, Preissac, La Morandière, Rochebaucourt..., elle porte le nom du chevalier Louis de La Corne (1703-1761), officier dans les troupes de la Marine Française.Il a été blessé à la bataille de Sainte-Foy en 1760, après une longue carrière glorieuse d'officier militaire en Acadie (1747 et 1749), et dans l'ouest du Canada à titre de commandant du poste de l'Ouest 1752-1755. Il périra au large de l'île du Cap-Breton lors du naufrage du navire qui le ramenait en France. L'endroit a reçu ses premiers colons, des Nicolétains, des Beaucerons et des Kamouraskois surtout vers 1935 et, à cette époque, servait davantage de relais pour les transports lorsque l'on a procédé à l'ouverture des routes. La paroisse de Saint-Benoît fait l'objet d'une reconnaissance officielle en 1938. La prospérité des Lacornois a été principalement assurée par l'exploitation, entre 1938 et 1971, d'une mine de molybdène et de bismuth. La découverte, en 1971, d'un gisement de mica-feldspath-béryl, unique à ce moment au Canada, a suscité de grands espoirs rapidement évanouis avec l'arrêt de l'exploitation, survenu en 1972, faute de capitaux suffisants.

lacorne.me/