Fort de Buoux
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Chrétienté, cimetière, lieu avec une importance historique
Au creux du Vallon de l’Aiguebrun, s’inscrit dans la pierre, la génèse de Buoux.
C’est là, bien avant le village actuel, que s’accumulent et se superposent des siècles de vie : La Baume des Peyrards où il y a quelques soixante mille ans vivait l’Homme du Moustérien (Paléolithique moyen), le Chaos, lieu culturel de l’âge de Bronze, au dessus des Claparèdes du Néolithique, l’Oppidium de la Protohistoire ; jusqu’aux falaises et au village enfoui de Saint-Germain (village primitif) et ses habitants rupestres, témoins d’un singulier Haut Moyen Age…
C’est sur le socle isolé de l’Oppidium que va peu à peu se développer une extraordinaire place forte, laquelle s’inscrit en majeur dans tout un système intelligent de défense stratégique, depuis la Combe de Lourmarin jusqu’à Sivergues et au-delà, en protection calculée de la vallée d’Apt.
La visite du Fort devra s’effectuer dans le souci d’une découverte intelligente des vestiges qui restent parmi les plus extraordinaires de l’architecture militaire médiévale : la Baume du Fort, le sentier de la Protohistoire ; défenses astucieuses et nécessaires réserve d’eau ; vestiges du village médiéval ; escalier dérobé ; enfin la forteresse (XIIIe siècle) aux remparts successifs sans oublier quelques mystères archéologiques et l’exceptionel panorama qu’offre au visiteur cette citadelle du vertige.
Quelques détails historiques
Le Fort de Buoux en Luberon Provence
Occupé dès la Préhistoire et durant la Protohistoire, l'éperon rocheux qui supporte le fort a longtemps conservé sa vocation militaire.
Situé au carrefour de deux axes essentiels de communication à travers le Luberon et faisant partie d'un ensemble stratégique fortifié couvrant les accès sensibles du Luberon, l'immense bloc de molasse est très tôt choisi par l'homme comme refuge et point de défense. Les trouvailles effectuées au sol permettent de classer le lieu comme oppidum à la fin du Néolithique et durant la Protohistoire. Au Moyen Age, il devient le "castrum de Biolis". Le lieu déjà fortifié est habité. Au point névralgique, là où la roche n'apporte pas sa naturelle protection, des remparts sont construits. L'élaboration et la construction de la forteresse sont le produit d'une réflexion, d'un besoin et d'une technique probablement fort en avance en ce XIIIè siècle où la Provence tente d'affermir sa puissance comtale.
Ainsi, le fort constituait un obstacle pratiquement infranchissable à toute tentative d'invasion ou de pénétration, qui, drainée par les vallons de la Roche d'Espeil, serait venue se briser au pied de ce vaste monolithe.
Grâce à ses falaises, le fort de Buoux a constitué jusqu'au XVIè siècle, une défense essentielle pour la région. Devenu refuge des Huguenots par la suite, l'ensemble fut démantelé sur ordre de Louis XIV vers 1660. Trois enceintes défensives demeurent, avec une église romane, des habitats rupestres, des maisons enfouies, des silos taillés dans le rocher, des citernes, un donjon, une pierre à sacrifice (?) probablement d'origine protohistorique et un escalier dérobé. Tous ces éléments montrent toutefois que la vie communautaire devait être naturellement dure, pauvre et resserrée.
De la pointe Sud-Est de l'éperon rocheux l'oeil du visiteur découvrira l'un des plus beaux panoramas de la région, du vaste plateau des Claparèdes, en passant par les plaines du Comtat et de la vallée du Rhône, jusqu'aux montagnes de Lure et du Ventoux.
C’est là, bien avant le village actuel, que s’accumulent et se superposent des siècles de vie : La Baume des Peyrards où il y a quelques soixante mille ans vivait l’Homme du Moustérien (Paléolithique moyen), le Chaos, lieu culturel de l’âge de Bronze, au dessus des Claparèdes du Néolithique, l’Oppidium de la Protohistoire ; jusqu’aux falaises et au village enfoui de Saint-Germain (village primitif) et ses habitants rupestres, témoins d’un singulier Haut Moyen Age…
C’est sur le socle isolé de l’Oppidium que va peu à peu se développer une extraordinaire place forte, laquelle s’inscrit en majeur dans tout un système intelligent de défense stratégique, depuis la Combe de Lourmarin jusqu’à Sivergues et au-delà, en protection calculée de la vallée d’Apt.
La visite du Fort devra s’effectuer dans le souci d’une découverte intelligente des vestiges qui restent parmi les plus extraordinaires de l’architecture militaire médiévale : la Baume du Fort, le sentier de la Protohistoire ; défenses astucieuses et nécessaires réserve d’eau ; vestiges du village médiéval ; escalier dérobé ; enfin la forteresse (XIIIe siècle) aux remparts successifs sans oublier quelques mystères archéologiques et l’exceptionel panorama qu’offre au visiteur cette citadelle du vertige.
Quelques détails historiques
Le Fort de Buoux en Luberon Provence
Occupé dès la Préhistoire et durant la Protohistoire, l'éperon rocheux qui supporte le fort a longtemps conservé sa vocation militaire.
Situé au carrefour de deux axes essentiels de communication à travers le Luberon et faisant partie d'un ensemble stratégique fortifié couvrant les accès sensibles du Luberon, l'immense bloc de molasse est très tôt choisi par l'homme comme refuge et point de défense. Les trouvailles effectuées au sol permettent de classer le lieu comme oppidum à la fin du Néolithique et durant la Protohistoire. Au Moyen Age, il devient le "castrum de Biolis". Le lieu déjà fortifié est habité. Au point névralgique, là où la roche n'apporte pas sa naturelle protection, des remparts sont construits. L'élaboration et la construction de la forteresse sont le produit d'une réflexion, d'un besoin et d'une technique probablement fort en avance en ce XIIIè siècle où la Provence tente d'affermir sa puissance comtale.
Ainsi, le fort constituait un obstacle pratiquement infranchissable à toute tentative d'invasion ou de pénétration, qui, drainée par les vallons de la Roche d'Espeil, serait venue se briser au pied de ce vaste monolithe.
Grâce à ses falaises, le fort de Buoux a constitué jusqu'au XVIè siècle, une défense essentielle pour la région. Devenu refuge des Huguenots par la suite, l'ensemble fut démantelé sur ordre de Louis XIV vers 1660. Trois enceintes défensives demeurent, avec une église romane, des habitats rupestres, des maisons enfouies, des silos taillés dans le rocher, des citernes, un donjon, une pierre à sacrifice (?) probablement d'origine protohistorique et un escalier dérobé. Tous ces éléments montrent toutefois que la vie communautaire devait être naturellement dure, pauvre et resserrée.
De la pointe Sud-Est de l'éperon rocheux l'oeil du visiteur découvrira l'un des plus beaux panoramas de la région, du vaste plateau des Claparèdes, en passant par les plaines du Comtat et de la vallée du Rhône, jusqu'aux montagnes de Lure et du Ventoux.
Article dans Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Buoux
Villes proches:
Coordonnées : 43°49'7"N 5°22'42"E
- Canal du Midi : bief de Portiragnes (n° 61) de l'écluse de Villeneuve les Béziers à l'écluse de Portiragnes (sens Toulouse Etang de Thau). 178 km
- Canal du Midi : bief d'Arièges (n° 59) de l'écluse de Béziers à l'écluse de l'Ariège (sens Toulouse Etang de Thau). 182 km
- Bief de Fonsérannes ou Grand Bief (n° 55, 5e partie) de Colombiers (base nautique) à Béziers (sens Toulouse Etang de Thau). 188 km
- Bief de Fonsérannes ou Grand Bief (n° 55, 2e partie) 195 km
- Vabres-l'Abbaye 205 km
- Canal du Midi, 55e bief (bief de Fonsérannes ou Grand Bief), première partie (section 8), d'Argeliers au Pont Pigasse 206 km
- Bief de Fonsérannes ou Grand Bief (N° 55) 206 km
- Bief de Fonsérannes ou Grand Bief (N° 55) 208 km
- Bief de Fonsérannes ou Grand Bief (n° 55, 1re partie) 216 km
- Bief de Fonsérannes ou Grand Bief (N° 55, 1re partie) 217 km
- Buoux - les falaises 1.8 km
- Mourre Nègre 7 km
- Ansouis 12 km
- Saint-Martin-de-Castillon 12 km
- st ésteve de janson 15 km
- Pistes Moto-Cross, VTT 20 km
- Venelles 27 km
- Eguilles 29 km
- Aix-en-Provence (territoire communal) 31 km
- Coudoux 31 km