Forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers
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parc, jardin, lieu touristique, intéressant
Avec 4600 ha, la forêt domaniale de Raismes-Saint-Amand-Wallers (reste de l’antique « forêt de vicoigne »), sise au nord-ouest de Valenciennes, est le second massif forestier de la région Nord-Pas-de-Calais, loin derrière la forêt de Mormal (9163 ha) mais premier massif forestier du Parc naturel régional Scarpe-Escaut dont elle fait partie depuis 1967. C’est une forêt domaniale gérée par l’Office national des forêts (ONF).
Les essences les mieux représentées sont le hêtre, le chêne pédonculé et sessile et le frêne.
On trouve aussi du charme, de l'érable sycomore, du merisier, de l'aulne glutineux et du pin sylvestre introduit à plusieurs époques dans le peuplement dont après la première guerre mondiale (vers 1920) alors que la forêt avait été entièrement détruite par une coupe rase.
À l'époque mérovingienne et carolingienne cette région couverte de forêts et de marécages, riche en gibier, servait notamment de rendez-vous de chasse.
Ce sont les moines des abbayes de Vicoigne et Saint-Amand qui défrichèrent la forêt et la mirent en culture: on voit encore aujourd'hui des traces des anciens fossés de drainage du xiie siècle.
La découverte de charbon, au xixe siècle, représenta une première menace pour la forêt: une partie des bois fut rasée pour l'exploitation des mines, très consommatrice de bois. Le terril du Mont des Ermites apparut en 1832. Au xxe siècle les fosses Sabatier, Lagrange et du Lavoir-Rousseau empiétèrent également sur la forêt. Des affaissements miniers, dès 1950, ont affecté l'écosystème, localement de manière spectaculaire (une petite mare à cochon, "la mare à goriot" est ainsi devenu un vaste étang où la forêt s'est noyée alors que le sol s'enfoncait sous l'effet des affaissements miniers.
La forêt a aussi beaucoup souffert des guerres, dans la mesure où les armées y ont pillé les bois de construction et de chauffage ou s'y sont réfugiées ou cachées (source de "bois mitraillés"). Pendant la Première Guerre mondiale elle fut presque totalement rasée par les Allemands: en 1916 une coupe rase avait transformé les deux-tiers du boisement en coupe rase, et le reste était dégradé, ce qui explique, qu'on y trouve aucun arbre de plus de cent ans.
En mai 1940, elle fut le théâtre de violent combats qui opposèrent la 1ère Division d'Infanterie française aux troupes allemandes.
C'est aussi une des rares forêts domaniales qui ait régressé depuis 1910, avec celle de Phalempin, au nord de Paris, en raison de l'urbanisation 1 et de l'emprise cédée à l'autoroute Lille-Valenciennes qui la traverse (sans mesures compensatoire en termes de connectivité écologique). Aujourd'hui, la forêt est protégée, mais les multiples usages qui en sont faits continuent à mettre sa biodiversité en danger.
Les essences les mieux représentées sont le hêtre, le chêne pédonculé et sessile et le frêne.
On trouve aussi du charme, de l'érable sycomore, du merisier, de l'aulne glutineux et du pin sylvestre introduit à plusieurs époques dans le peuplement dont après la première guerre mondiale (vers 1920) alors que la forêt avait été entièrement détruite par une coupe rase.
À l'époque mérovingienne et carolingienne cette région couverte de forêts et de marécages, riche en gibier, servait notamment de rendez-vous de chasse.
Ce sont les moines des abbayes de Vicoigne et Saint-Amand qui défrichèrent la forêt et la mirent en culture: on voit encore aujourd'hui des traces des anciens fossés de drainage du xiie siècle.
La découverte de charbon, au xixe siècle, représenta une première menace pour la forêt: une partie des bois fut rasée pour l'exploitation des mines, très consommatrice de bois. Le terril du Mont des Ermites apparut en 1832. Au xxe siècle les fosses Sabatier, Lagrange et du Lavoir-Rousseau empiétèrent également sur la forêt. Des affaissements miniers, dès 1950, ont affecté l'écosystème, localement de manière spectaculaire (une petite mare à cochon, "la mare à goriot" est ainsi devenu un vaste étang où la forêt s'est noyée alors que le sol s'enfoncait sous l'effet des affaissements miniers.
La forêt a aussi beaucoup souffert des guerres, dans la mesure où les armées y ont pillé les bois de construction et de chauffage ou s'y sont réfugiées ou cachées (source de "bois mitraillés"). Pendant la Première Guerre mondiale elle fut presque totalement rasée par les Allemands: en 1916 une coupe rase avait transformé les deux-tiers du boisement en coupe rase, et le reste était dégradé, ce qui explique, qu'on y trouve aucun arbre de plus de cent ans.
En mai 1940, elle fut le théâtre de violent combats qui opposèrent la 1ère Division d'Infanterie française aux troupes allemandes.
C'est aussi une des rares forêts domaniales qui ait régressé depuis 1910, avec celle de Phalempin, au nord de Paris, en raison de l'urbanisation 1 et de l'emprise cédée à l'autoroute Lille-Valenciennes qui la traverse (sans mesures compensatoire en termes de connectivité écologique). Aujourd'hui, la forêt est protégée, mais les multiples usages qui en sont faits continuent à mettre sa biodiversité en danger.
Article dans Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Forêt_de_Raismes-Saint-Amand-Wallers
Villes proches:
Coordonnées : 50°25'24"N 3°28'5"E
- Park van Beloeil 22 km
- Forêt de Mormal 22 km
- Bois de Colfontaine 23 km
- Parc naturel régional Scarpe-Escaut 26 km
- Forêt de Phalempin 34 km
- Forêt de Bois l'Évêque 34 km
- Bois de Hal 65 km
- Forêt de Laigue 113 km
- Forêt de Compiègne 122 km
- Montagne de Reims 140 km
- Base de loisir 2.8 km
- Fosse SABATIER 3.1 km
- Cité du Pinson 3.9 km
- Paris-Roubaix secteur 18 : tranchée de Wallers-Arenberg ou Drève des Boules d'Hérin 4.8 km
- Anzin 5.1 km
- Château-l'Abbaye 6.7 km
- Bousignies 8.6 km
- Brunehaut 13 km
- Péruwelz (commune) 14 km
- Rumes (commune) 17 km