Transports STG

Commentaires

• 
  lcmboy

  À Noyal-sur-Vilaine, le siège social de STG domine la voie express, comme pour mieux souligner sa vocation d’être en prise directe avec la route. La société des transports Gautier, créée il y a près de soixante ans, est toujours contrôlée et dirigée par les fils du fondateur, Jean-Yves et Antoine. Elle affiche un rayonnement international avec une quinzaine de filiales, et emploie 2 700 personnes, dont 1 800 chauffeurs. « Nous réalisons 80 % de notre activité dans le transport frigorifique avec 18 plates-formes, 15 % dans la messagerie industrielle, avec 7 plates-formes, et 5 % dans le fret industriel. Nos clients recherchent une solution globale. Ils attendent avant tout une performance en termes de délais et de maîtrise des coûts de transports », explique Jean-Yves Gautier, qui table sur un chiffre d’affaires de 270 millions d’euros en 2008. Spécialiste logistique organisé en centres de projets, STG privilégie la réactivité et étend son maillage territorial à l’aide d’acquisitions et d’implantations ciblées. Dernière en date : la reprise, au début de l’année, du transporteur auvergnat Rambeau. Dans l’Ouest aussi, STG est à la manoeuvre : il construit, à Nostang dans le Morbihan, deux nouvelles plates-formes logistiques de 3 000 m2 chacune, pour accompagner sa croissance dans le transport frigorifique et la messagerie industrielle. Et l’innovation, dans tout çà ? Jean-Yves Gautier demeure discret sur ses petits secrets d’organisation interne. Selon lui, l’innovation provient surtout des constructeurs de poids-lourds, qui ont permis de réaliser des gains de 30 à 40% sur la consommation de carburant en trente ans, et qui optimisent sans cesse la charge utile des véhicules. Toutefois, à l’heure du pétrole cher, le style de conduite peut lui aussi faire la différence : STG va se doter prochainement d’un simulateur permettant à ses chauffeurs d’apprendre « l’éco-conduite », plus souple et moins gourmande en gazole. Lever le pied pour rouler plus loin, en quelque sorte. (extrait du journal de la CCI de Rennes)

  il y a 12 ans | répondre | hide comment