Place de la Carrière (Nancy)
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Patrimoine mondial de l'UNESCO
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Les grilles de Jean Lamour vous accueillent, parcourez les abords du terre plein central pour découvrir les petites fontaines, les sculptures ainsi que les hôtels particuliers qui le bordent. Les deux extrémités sont occupées par des parkings.
Créée au milieu du XVIème siècle par le Duc Antoine à l'emplacement d'un marécage, la place Neuve dite de la Carrière, tire son nom de " Carrière " de son utilisation pour les joutes de la chevalerie, les tournois et autres jeux équestres.
La Place de la Carrière apparaît au moment où les fortifications médiévales de la ville sont reculées. Cette modernisation des fortifications est à l'origine d'une dernière extension de la ville vers l'est : c'est la rue Neuve ou Place Neuve de la Carrière représentée par les grands graveurs lorrains du XVIIème siècle, Jacques Callot et Claude Déruet.
Ce n'est qu'à la fin du XVIIème siècle que les Français, lors d'une occupation de la ville, établissent une communication avec la Ville-Neuve voisine en perçant une porte déjà appelée Porte Royale en l'honneur de Louis XIV. Sous le règne de Stanislas Leszczynski nait l'idée de réunir Ville-Vieille et Ville-Neuve.
Tous les hôtels du XVIème siècle ont été reconstruits avec l'aide financière de Stanislas et remodelés par l'architecte Emmanuel Héré. Les maisons donnant sur la place sont alignées avec de nouvelles façades sobrement animées de quelques agrafes "rocaille".
A l'amorce méridionale de cette place se font face deux imposants palais. A l' angle sud-est se dresse l'ancien Hôtel de Craon (actuellement la cour d'appel ), construit, entre 1714 et 1716, pour le prince de Beauvau-Craon par l'architecte français Germain Boffrand. Les balcons sont soutenus par des têtes d'indiens aux diadèmes de plumes. La toiture a perdu la balustrade garnie de pots-à-feu qui prolongeait l'élan de ses pilastres engagés.
De l'autre côté à l'angle sud-ouest, son pendant est construit en 1753 par Emmanuel Héré. Il est occupé, au XVIIIème siècle par la Bourse des Marchands reconnaissable aux ferronneries des balcons réalisées par Jean Lamour où s'inscrit LA BOURSE et la fine silhouette de Saint Michel, une balance à la main (symbole de rectitude).
Les angles de la place, sont successivement ornés de sphinx et de gladiateurs (aujourd'hui visibles dans la cour du Musée lorrain), puis de groupes de puttis et d'animaux posés sur les fontaines d'angles. Un muret encadre le terre-plein central long de 300 mètres sur 50, orné de vases, pots à feu, d'enfants chasseurs sculptés par Lépy et Mesny.
Les grilles de Jean Lamour qui fermaient initialement la rue des écuries ont été transférées en 1759 aux extrémités du terre plein de la place Carrière. Les tilleuls bordant la place sont implantés à l'époque romantique en remplacement des orangers en caisse qu'aimait Stanislas.
Cette place avec ses proportions et ses portes d'or qui filtrent les perspectives, lui donne une harmonie dans une douce ambiance.
La rue des écuries démarre à gauche de la cour d'appel et se termine derrière le pavillon d'Emmanuel Héré.
Ancienne ruelle, ou basse-fosse, créée en 1571, entre les nouveaux remparts et les maisons de la Carrière. Aménagée au cours du XVIème siècle, elle abritait comme son nom l’indique, les écuries de la cour. Elle était ouverte, au Nord, sur la façade de l’ancien palais des ducs. Elle était également ouverte, au Sud, vers la terrasse de la Pépinière, mais elle fut fermée, de ce côté, par la construction en 1759 des prisons de la Conciergerie qui seront démolies en 1870 pour réaliser l'actuel Tribunal de Grande Instance.
www.ina.fr/video/I05133722/vues-aeriennes-de-nancy.fr.h...
Créée au milieu du XVIème siècle par le Duc Antoine à l'emplacement d'un marécage, la place Neuve dite de la Carrière, tire son nom de " Carrière " de son utilisation pour les joutes de la chevalerie, les tournois et autres jeux équestres.
La Place de la Carrière apparaît au moment où les fortifications médiévales de la ville sont reculées. Cette modernisation des fortifications est à l'origine d'une dernière extension de la ville vers l'est : c'est la rue Neuve ou Place Neuve de la Carrière représentée par les grands graveurs lorrains du XVIIème siècle, Jacques Callot et Claude Déruet.
Ce n'est qu'à la fin du XVIIème siècle que les Français, lors d'une occupation de la ville, établissent une communication avec la Ville-Neuve voisine en perçant une porte déjà appelée Porte Royale en l'honneur de Louis XIV. Sous le règne de Stanislas Leszczynski nait l'idée de réunir Ville-Vieille et Ville-Neuve.
Tous les hôtels du XVIème siècle ont été reconstruits avec l'aide financière de Stanislas et remodelés par l'architecte Emmanuel Héré. Les maisons donnant sur la place sont alignées avec de nouvelles façades sobrement animées de quelques agrafes "rocaille".
A l'amorce méridionale de cette place se font face deux imposants palais. A l' angle sud-est se dresse l'ancien Hôtel de Craon (actuellement la cour d'appel ), construit, entre 1714 et 1716, pour le prince de Beauvau-Craon par l'architecte français Germain Boffrand. Les balcons sont soutenus par des têtes d'indiens aux diadèmes de plumes. La toiture a perdu la balustrade garnie de pots-à-feu qui prolongeait l'élan de ses pilastres engagés.
De l'autre côté à l'angle sud-ouest, son pendant est construit en 1753 par Emmanuel Héré. Il est occupé, au XVIIIème siècle par la Bourse des Marchands reconnaissable aux ferronneries des balcons réalisées par Jean Lamour où s'inscrit LA BOURSE et la fine silhouette de Saint Michel, une balance à la main (symbole de rectitude).
Les angles de la place, sont successivement ornés de sphinx et de gladiateurs (aujourd'hui visibles dans la cour du Musée lorrain), puis de groupes de puttis et d'animaux posés sur les fontaines d'angles. Un muret encadre le terre-plein central long de 300 mètres sur 50, orné de vases, pots à feu, d'enfants chasseurs sculptés par Lépy et Mesny.
Les grilles de Jean Lamour qui fermaient initialement la rue des écuries ont été transférées en 1759 aux extrémités du terre plein de la place Carrière. Les tilleuls bordant la place sont implantés à l'époque romantique en remplacement des orangers en caisse qu'aimait Stanislas.
Cette place avec ses proportions et ses portes d'or qui filtrent les perspectives, lui donne une harmonie dans une douce ambiance.
La rue des écuries démarre à gauche de la cour d'appel et se termine derrière le pavillon d'Emmanuel Héré.
Ancienne ruelle, ou basse-fosse, créée en 1571, entre les nouveaux remparts et les maisons de la Carrière. Aménagée au cours du XVIème siècle, elle abritait comme son nom l’indique, les écuries de la cour. Elle était ouverte, au Nord, sur la façade de l’ancien palais des ducs. Elle était également ouverte, au Sud, vers la terrasse de la Pépinière, mais elle fut fermée, de ce côté, par la construction en 1759 des prisons de la Conciergerie qui seront démolies en 1870 pour réaliser l'actuel Tribunal de Grande Instance.
www.ina.fr/video/I05133722/vues-aeriennes-de-nancy.fr.h...
Article dans Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Place_de_la_Carrière
Villes proches:
Coordonnées : 48°41'44"N 6°10'54"E
- La Chaux-de-Fonds 176 km
- Provins 216 km
- Lac de Côme 355 km
- Domaine national de Chambord 368 km
- Mantova 521 km
- Bief de Fonsérannes ou Grand Bief (n° 55, 1re partie) 652 km
- Florence 662 km
- Carcassonne 678 km
- Golfe de Porto 729 km
- Parc national d'Ordesa et du Mont Perdu 826 km
- Ville Vieille 0.2 km
- Parc de la Pépinière 0.3 km
- Quartier du Haut-du-Lièvre 2.3 km
- Centre Pénitentiaire 2.6 km
- Dommartemont 3.4 km
- Aéroport de Nancy-Essey 3.5 km
- Caserne Kleber 3.8 km
- Brasserie de Champigneulles 4.8 km
- ZA du canal 5.3 km
- Zone Commerciale Leclerc Frouard 5.9 km